Expos au Centre Pompidou/Musée Beaubourg
Expo Samuel Beckett du 14 mars au 25 juin
L'oeuvre de Beckett ne se résume pas à la pièce En attendant Godot. L'expo de Beaubourg met en avant d'autres facettes de cette oeuvre. On découvre des documents audiovisuels (qui rappellent bien souvent les pièces de Beckett comme cette bouche sur écran qui parle, parle et qui forcément fait le lien avec pas moi. Il y a aussi ce film d'environ un quart d'heure avec Christine Scott Thomas dans lequel 3 personnages sont coincés dans des grandes poteries, le visage recouvert d'une sorte de pourriture et qui, inévitablement, font penser à Oh les beaux jours.)
On trouve aussi des brouillons et autres manuscrits (carnets, lettres...) de Beckett. Une écriture illisible et des petits gribouillis sur beaucoup de pages.
Une partie de l'expo est également consacrée au lien entretenu avec d'autres artistes et notamment le peintre Bram Van Velde.
En gros, une chouette expo, bien mise en oeuvre!
Expo Airs de Paris du 25 avril au 15 août 2007
Le thème de l'expo : la ville de Paris vue/vécue par des artistes, des designers, des paysagistes, des architectes contemporains.
Le plus : plusieurs oeuvres ont été créées et installées spécialement pour cette expo.
Les salles que j'ai préférées :
- "écologie urbaine et biotechnologies : de la nature à l'artifice" : une installation composée d'une grande plante sont les feuilles reposent sur des plateaux ; une oeuvre de Fabrice Hyber (que j'adore. Ci-contre : une peinture homéopathique, F. Hybert) composée d'une superposition de feuilles, de dessins, d'objets, de mots, recouverts d'une sorte de résine.
- "individu et réseau globalisé" : une salle consacrée à Sophie Calle, une autre salle dans laquelle on a recréé une chambre centrée sur l'accumulation d'objets (vierges marie, télévision,...)
Expo sympa. Cependant, même si le thème est serré, il n'empêche que les salles sont parfois sans rapport étroit. Je m'attendais aussi à en voir "plus" : certaines oeuvres sont très imposantes et occupent une grande place ; du coup, certaines salles étaient parfois presque vides.